Calaisienne de Papeterie Calais 

action Calaisienne

 

 La Société calaisienne des pâtes à papier créée en 1908 se situait 536 quai de la Loire, face au bassin Carnot, où venaient s’amarrer les cargos en provenance des pays nordiques. Détruite pendant la guerre, elle a été reconstruite. Elle employait à son apogée 400 salariés, dont quelques—uns posaient ici en 1953. Les rondins d’épicéa étaient hachés en copeaux, chauffés dans des autoclaves, lessivés, mélangés à de la pierre à chaux pour donner à la sortie de la pâte. Celle-ci était mise en feuilles, massicotées, pour devenir les ballots que l’on voit ci—dessous, chargés sur des wagons SNCF qui stationnaient dans l’usine. Ils étaient ensuite expédiés vers les fabricants de papier. L’usine a fermé en 1973.

« L'usine des pâtes à papier de Calais se trouvait dans la zone portuaire. Voir cette photo qui est extraite de mon dossier sur Calais ma ville natale. Détruite pendant la guerre 39-45 elle avait été reconstruite; elle travaillait avec les bois importés de Suède et de Finlande. J'ai connu un des directeurs Mr Marty. Pierre Ratcliffe. Mon site dédié à Calais ». http://pratclif.com


En 1908, A. Navarre devient administrateur de la Calaisienne des Pâtes à Papier, construite à Calais en 1908.L'usine placée sous la direction de son frère Bernard . Il partage le capital avec Saint-Gobain et le CTA (Comptoir des textiles artificiels de Charles Gillet). La Calaisienne de Pâte à papier est dite SCPP est séparée du Groupe Navarre.

On installa deux machines à papier entre les deux guerres

En 1912, « La Cellulose française » rejoini la Société Calaisienne des Pâtes à Papier.

En 1920, Les actionnaires de la Société se sont réunis le 23 juin, au Siège, 13, rue d'Aguesseau, en Assemblée, ordinaire, sous la présidence de M. André Navarre, président du Conseil d'administration. L'exercice 1920 a été une période d'organisation et de transformation. Après le départ de l'armée anglaise, le Conseil a dû envisager une remise en état complète et indispensable. De plus, il a procédé à des installations complémentaires dont la majeure partie se trouve réalisée actuellement, dans le but de mettre en concordance la capacité de production de l'usine avec celle de ses éléments les plus importants, les lessiveurs. Ces améliorations permettront, lorsque la crise actuelle prendra fin, une production mensuelle normale de 700 tonnes de pâte, alors qu'à l'origine la production ne pouvait dépasser 300 ou 400 tonnes.

 

 

 

En 1939, la Société Calaisienne des Pâtes et Papiers installe à Tartas une unité pilote de pâte à papier au bisulfite.

Après l’armistice, la Société Calaisienne des Pâtes à Papier a équipé, avec du matériel transféré de Calais, une usine de 6 000 tonnes par an à Tartas (Landes) en vue de la fabrication de cellulose pour rayonne » usine apportée en 1945 à la Société landaise de cellulose. Les employés de cette "papeterie" l'appellent alors la "Calaisienne" car cela correspond à un transfert vers les Landes de l'établissement de Calais détruit par les combats de 1940.La Calaisienne des Pâtes à Papier a gardé sa forme juridique jusqu'au 26 octobre 1945.

On la nomme aussi "Avébène",  AVBN, acronyme élaboré d'après les premières lettres des prénoms des trois frères Navarre, André, Vincent et Bernard... une entreprise spécialisée dans la mise en valeur des déchets de l'usine de pâte à papier sous forme de lignosulfonates 14.

En 1945, Retardée par la guerre, l’usine démarre finalement sous le nom de Société Landaise des Celluloses le 26 octobre 1945.

En 1950, à partir des années 50, la production de pâte deviendra la principale ressource de l'usine ; Bernard Navarre se trouve ainsi à l'origine de l'industrie majeure du canton de Tartas : l'industrie de la pâte fluff (pâte à papier blanchie produite à partir du pin des Landes).

En 1960, En croissance constante, l'affaire est achetée par la Cellulose du Pin (groupe Saint-Gobain puis groupe Smurfit).

En 1992, Cumulant les succès commerciaux, Cellulose du Pin-Tartas devient en 1992 Tartas (S.A.). L’entreprise demeure actuellement le premier producteur de pâtes Fluff en Europe de l’Ouest.

En 1999, reprise par le groupe canadien Tembec qui la fera prospérer en réorientant sa production vers fabrication de fibres de cellulose ultra pures visant ainsi des marchés de forte valeur ajoutée.

En 2012, elle réalise un CA de 175 millions d'euros, emploie 280 personnes 11 et produit 150 000 tonnes 12 de pâte de cellulose de spécialités 13.

L'Avébène, longtemps restée familiale, appartient maintenant également à Tembec.


 

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