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André NAVARRE |
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André Navarre, père des jumeaux aviateurs Jean et Pierre, est né le 30 novembre 1868 à Tartas dans les Landes. Il est le second fils de Théodore Navarre qui a eu quatorze enfants. Après avoir fait l'école Centrale des Arts et Manufactures de Paris dont il sort 6ème de sa promotion en 1890 il accomplit son service militaire. Puis, pendant deux ans, il s'occupe de construction en Belgique et à Paris. En 1893, il est engagé aux Papeteries du Marais à Jouy sur Morin prés de Coulommiers. C'est là qu'il fait la connaissance de sa future épouse, Jeanne de Coëscon. C'est la fille de Pierre de Coëscon, un militaire qui a été commandant du fort de Vincennes pendant la guerre de 1870. |
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André et Jeanne, alors âgée de dix huit ans, se marient le 29 mai 1894 à Nogent sur Marne.
Ils auront onze enfants dont Jean à qui ce
site est consacré. A
Jouy sur Morin sont nés leurs trois premiers
enfants; les jumeaux Jean et Pierre en 1895 et une fille en En 1896, à 29 ans, il pose sa candidature pour entrer aux Papeteries Bergès à Lancey, prés de Grenoble, dont il devient rapidement directeur général. En 1901, il s'associe avec Emile Lafuma pour créer la société Lafuma, Berthollet et Navarre (avec deux usines à Paviot et Wesseling) près de Voiron dans l'Isère. C'est le berceau des Papeteries Navarre. La société devient le 24 mai 1919 la Société Anonyme des Papeteries Navarre. En 1924, Saint Gobain et Navarre fondent la Cellulose du Pin à Facture. Les papeteries Navarre achètent et modernisent 20 usines.
En 1928, après la mort de son ami et banquier Aimé Bouchayer qui le soutenait et suite à la défection des banques il perd la présidence de la société qu'il a créée. Monsieur Henry Macaux de Saint Gobain prend la présidence. En 1932, André Navarre reste malgré tout administrateur délégué de l'affaire. |
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Il se trouve désormais sans aucun pouvoir. Le conseil d'administration lui attribue une rente à condition qu'il s'abstienne pendant 10 ans de toute concurrence. André Navarre devient conseiller technique de petites papeteries à Ivry et des Papeteries du Marais. Après son éviction il vit encore huit ans avant de décéder à Paris, le 17 octobre 1942. Dans ses dernières volontés datant du 15 juin 1942 il précise: "Je ne veux à ma mort ni faire-part, ni fleurs, ni couronnes, ni discours. Je souhaite la cérémonie funèbre la plus simple possible et je voudrais que l'on puisse célébrer pour moi la dernière classe . . . . Après la cérémonie un simple avis dans le Petit Parisien, ou
tout autre journal, fera connaître ma |
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Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 20 septembre 1921 en qualité de "Fabricant de Papiers à Lyon", pour ses "Services rendus à l'expansion commerciale", à savoir : - Ingénieur à Paris 1891-1893 (Chemin de fer de Jaffa) - Sous-directeur des Papeteries du Marais (1893-1898) - Directeur des Papeteries Bergès 1898-1901 - Administrateur Délégué des Papeteries Navarre - Administrateur de diverses sociétés industrielles - Vice Président de la commission consultative du Papier - Membre du comité de l'Office de la Presse - Membre du Comité de direction de l'Ecole de papeterie - Président du Syndicat des fabricants de pâtes à papier Il est également Officier d'académie. |
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Médaille offerte par André Bonnemazou à la famille Navarre par l'intermédiaire de Patrick Navarre. Cette médaille commémore les dates de décès des frères jumeaux Jean et Pierre Navarre. Elle appartenait au docteur André Bonnemazou, filleul d'André Navarre. |
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| Pour de plus amples informations sur André Navarre et les papeteries Navarre vous pouvez consulter l'excellent site fait par Patrick Navarre, un de ses petits-fils, qui détaille toutes les réalisations de cet industriel très connu à l'époque : http://www.andrenavarre-industrielpapetier.fr | ||||||||||||||||||||||||
1896. A son
départ des Papeteries du Marais il en est le directeur adjoint.
Mais,
suite à des négociations avec les Suédois qui viennent à la connaissance du président il est révoqué.
disparition de ce monde."N'ayant
pas pu aider les derniers autant que les autres, dans un souci de
justice, il demande à ses enfants d'accepter que ".
. . dans le partage des biens de la famille Françoise et
Noëlie recevront une part de vingt cinq pour cent plus élevée que la
leur, chacune."
